Les Décodeurs Atlantic

Tous les jours avec Franck Mathiau, Les Décodeurs Atlantic mettent l’actualité en perspective. Info commentée, points de vues éclairés, confrontation d’idées. Economie, politique, société, sport et culture…
Franck Mathiau
Partager
Contacter Franck Mathiau :
Replays
00H46m
Bank Al-Maghrib décide de maintenir le statu quo monétaire eton à J-4 pour la CAN 2025
Sans surprise, Bank Al-Maghrib a décidé de maintenir le statu quo monétaire. 
Invités :  Mostapha El Jai, professeur d'économie à l'Université Hassan II de Casablanca et Aziz Saïdi, journaliste
-------------------------------
CAN 2025 Jour J-4 : retombées économiques ou retour aux réalités budgétaires ?
À l’approche de la CAN 2025, les chiffres circulent.
------------------------------
Deuxième sujet : 
Banques au Maroc : une recomposition stratégique… mais pour qui ?
Le paysage bancaire marocain connaît une transformation profonde. 
mer. 17 déc. 2025
00H49m
CAN 2025, Jour J-5 : quand le sport devient un enjeu stratégique
Premier sujet : 
À 5 jours du coup d’envoi de la CAN 2025, le Maroc ne joue pas seulement un tournoi de football. En tant que pays hôte, il engage bien davantage que ses stades et son organisation : il met en scène son image, sa crédibilité et son influence sur le continent africain et au-delà. Accueillir la Coupe d’Afrique des Nations, c’est exercer une forme de soft power, projeter un récit national, affirmer une capacité à rassembler, à organiser et à sécuriser un événement d’envergure internationale.
Pour le Royaume, la CAN 2025 s’inscrit dans une stratégie plus large de diplomatie sportive, d’ancrage africain et de visibilité mondiale. Elle est aussi perçue comme une répétition générale avant la Coupe du Monde 2030. La question n’est donc pas seulement de savoir si le Maroc est prêt sportivement, mais ce qu’il cherche à démontrer politiquement, symboliquement et géopolitiquement.
Invités: Hafid Boutaleb, analyste géopolitique et Mohamed Douyeb, journaliste, fondateur de Le Média et communicant
--------------------------------------------------------------
Deuxième sujet : Les débats express
Spécial international avec Hafid Boutaleb
Australie : au moins 15 morts après une fusillade en pleine fête juive d’Hanouka sur une plage de Sydney
Chili : le candidat d'extrême droite José Antonio Kast remporte la présidentielle
Bénin : où en est l'enquête après la tentative de coup d'État ? Et qui est Kemi Seba ?
mar. 16 déc. 2025
00H40m
CAN 2025 – J-6 : le Maroc sous haute tension numérique ?
Premier sujet : 
À six jours du coup d’envoi de la CAN 2025, le Maroc entre dans une phase décisive qui dépasse largement le football. Derrière les stades, les équipes et les supporters, c’est une architecture numérique massive qui doit fonctionner sans faille : réseaux 5G, plateformes de billetterie, systèmes de contrôle d’accès, diffusion audiovisuelle, sécurité des données, coordination des services publics et privés. Jamais un événement sportif continental n’aura autant reposé sur le numérique. La CAN 2025 est un stress test grandeur nature pour les infrastructures digitales du Royaume, à un moment clé où le Maroc accélère sur la 5G, la smart city, la digitalisation des services et la souveraineté numérique. Réussir l’orchestration numérique, c’est prouver la capacité du Maroc à gérer des événements mondiaux ultra-complexes, en temps réel, sous le regard de millions d’utilisateurs.
Invités : Hicham El Bayed, docteur en économie, maître de conférence et consultant et Ismael Faouri, CEO du groupe AGEL et de Clever Cloud
-------------------------------------------------
Deuxième sujet : 
Diplômes en inflation, emplois en pénurie, l’IA qui arrive : à quoi sert encore l’université ? 
Chaque année, des milliers de diplômés arrivent sur le marché du travail avec des parcours académiques de plus en plus longs, pendant que les entreprises peinent à recruter des profils adaptés à leurs besoins réels. Dans le même temps, l’intelligence artificielle bouleverse les métiers, automatise certaines compétences, en crée d’autres et remet en cause la valeur même du diplôme comme sésame professionnel. Ce décalage alimente un malaise profond : inflation des diplômes, chômage des jeunes diplômés, mais aussi frustration des employeurs qui dénoncent un manque de compétences opérationnelles. L’université est ainsi prise en étau entre sa mission historique, transmettre des savoirs, former l’esprit critique, produire de la recherche et une pression croissante pour répondre aux besoins immédiats du marché du travail.
L’irruption de l’IA accélère encore la crise. À quoi bon apprendre pendant cinq ans des compétences que des outils peuvent désormais exécuter en quelques secondes ? Faut-il former moins, autrement, ou plus vite ? L’université doit-elle devenir un lieu de certification, d’adaptation permanente, ou rester un espace de construction intellectuelle et citoyenne ? Derrière ces questions se joue un choix de société : former des travailleurs employables à court terme, ou des individus capables de s’adapter sur le long terme à un monde instable.
9h20 : Les débats express

lun. 15 déc. 2025
00H44m
CAN 2025, jour J-9 : Quel impact économique pour le Maroc ?
À partir du J-10, comme vous avez pu le constater ce matin, il y a chaque jour une thématique différente liée à la CAN
À neuf jours du coup d’envoi de la Coupe d’Afrique des Nations 2025, le Maroc s’apprête à vivre bien plus qu’un grand rendez-vous sportif : il ambitionne de transformer cet événement en moteur de dynamisme économique. Entre augmentation du tourisme, investissements dans les infrastructures, effet sur l’emploi et les recettes locales, et renforcement de l’attractivité internationale, les retombées potentielles sont importantes. En regardant au-delà des stades, il s’agit de comprendre comment le Royaume espère tirer profit de cet événement pour l’économie nationale à court terme et pour ses ambitions à plus long terme, notamment en vue de la Coupe du Monde 2030.
Invités : Aziz Saidi, journaliste et Hicham El Bayed, Docteur en économie, maître de conférences et consultant
-------------------------------------
Deuxième partie : 
les débats express du vendredi / une sélection des derniers sujets d’actualités nationaux et internationaux / 

ven. 12 déc. 2025
00H45m
CAN Jour J -10 : le grand saut ? et dans la deuxième partie , Lutte anticorruption : le Maroc passe en mode offensif
À dix jours du coup d’envoi de la CAN 2025, le Maroc vit ses ultimes préparatifs. Mais derrière l’événement sportif se joue un enjeu bien plus stratégique : tester, en conditions réelles, la capacité du pays à accueillir des millions de visiteurs avant la Coupe du Monde 2030. Routes, gares, aéroports, hôtels, sécurité, numérique, 5G, cybersécurité, gestion des foules, lutte contre le piratage… tout est passé au crible.
La CAN devient ainsi un stress test national : celui de l’organisation, de la coordination et de l’image que le Royaume veut projeter au monde. L’objectif ? Montrer que le pays est non seulement prêt pour la compétition africaine, mais déjà en mouvement vers le rendez-vous planétaire de 2030.
Quels sont les points logistiques les plus sensibles aujourd’hui : transport urbain, liaisons inter-villes, hébergement, sécurité, ou gestion numérique des flux ?
Le déploiement de la 5G, des dispositifs anti-piratage et des outils de cybersécurité est-il suffisamment avancé pour garantir une expérience fluide et sécurisée aux spectateurs et aux médias ?
Quel est l’état réel des infrastructures hôtelières et touristiques : le pays peut-il absorber la demande sans hausse excessive des prix ou déficit de qualité ?
Invités : Ismail Bargach, co-fondateur de WafR, et Hicham Amadi, PDG de Toogo
---------------------------------------
Deuxième sujet : Lutte anticorruption : le Maroc passe en mode offensif
Aujourd’hui, le Maroc lance officiellement sa nouvelle feuille de route contre la corruption pour les cinq prochaines années. Loin des affaires médiatiques ponctuelles, c’est un plan global, ambitieux, structuré — 99 projets, six axes stratégiques, des indicateurs, un observatoire, une coordination entre institutions, société civile et secteur privé. L’objectif est clair : transformer durablement le système de gouvernance, faire de la probité une norme, et reconstruire la confiance — celle des citoyens, des investisseurs, des partenaires. Mais une question demeure : dans un pays où la corruption est parfois perçue comme une pratique ancrée, est-il réaliste de croire à un changement systémique, et surtout, comment garantir que ce plan ne reste pas lettre morte ?
jeu. 11 déc. 2025
00H50m
Le Maroc vient de franchir un nouveau cap historique : 18 millions de touristes accueillis entre janvier et fin novembre 2025
Le Maroc vient de franchir un nouveau cap historique : 18 millions de touristes accueillis entre janvier et fin novembre 2025, soit déjà 600.000 visiteurs de plus que sur toute l’année 2024. Une performance qui confirme non seulement la résilience du secteur, mais surtout sa transformation structurelle.
Avec une croissance de 13,5% sur un an, le tourisme marocain ne se contente plus de rebondir : il s’installe comme l’un des moteurs majeurs de l’économie nationale, pesant désormais plus de 7% du PIB.
Cette progression spectaculaire s’explique par plusieurs facteurs : le renforcement de la connectivité aérienne, une stratégie de promotion internationale plus ciblée, et une diversification notable du produit touristique, portée par la Feuille de route 2023-2026.
Mais derrière ces chiffres impressionnants, plusieurs questions se posent : cette croissance profite-t-elle réellement à tout le territoire ? Les régions moins touristiques disposent-elles des infrastructures nécessaires pour capter une partie de cette manne ? Et que dire de l’informel, notamment dans les locations de courte durée, qui pèse sur les recettes officielles et la qualité de l’offre ? Autant de défis qui viennent nuancer le tableau et que l’on va examiner ce matin avec les Décodeurs.
-----------------------------------
Invités : Saïd Tahiri, expert en Tourisme et Mohamed Douyeb, journaliste, fondateur de Le Média et communicant
9h07 : Comme tous les vendredis, les Débats Express. Une sélection des dernières informations nationales et internationales et des commentaires rapid
jeu. 04 déc. 2025
00H48m
Jeunes et marché du travail : quelles solutions concrètes ?
Premier sujet :
Le Maroc traverse un tournant clé : le chômage des jeunes reste à des niveaux préoccupants, tandis qu’une nouvelle stratégie — mise en œuvre par le gouvernement — cherche à transformer la situation par la formation, l’apprentissage et l’insertion professionnelle. Entre promesses ambitieuses pour 2026 et réalités du marché, comment ces mesures peuvent-elles réellement changer la donne pour des millions de jeunes, diplômés ou non ? Quel avenir pour les diplômés et les NEET ?
Invité:  Youssef El Hammal et Hafid Boutaleb
--------------------------------------
Deuxième sujet : Mali : l’étau djihadiste autour de Bamako, l’alerte maximale !
Depuis plusieurs mois, le pays est confronté à une offensive djihadiste d’ampleur, menée par la coalition Jama'at Nusrat al‑Islam wal‑Muslimin (JNIM). Entre blocus de carburant, attaques sur les axes logistiques, économie à l’arrêt et menaces directes sur la capitale, la situation au Mali bascule dangereusement. Avec les récents appels à l’évacuation d’étrangers et les fermetures d’écoles, la question se pose : peut-on encore éviter un effondrement de Bamako et que peut faire la communauté internationale après l’échec des français et des russes à sécuriser la zone ?
mer. 03 déc. 2025
00H51m
« Chèques sans provision : La loi qui met fin au tout-répressif ?
Premier sujet : 
Aujourd’hui dans Les Décodeurs, on débat sur une réforme majeure programmée en séance pleinière de la Chambre des représentants mardi : la nouvelle loi marocaine sur les chèques sans provision. Une loi qui marque un tournant, puisqu’elle va dépénaliser partiellement ce délit et introduire des mécanismes beaucoup plus flexibles, comme la conciliation pénale et la possibilité de régler l’incident sans passer par la case prison. Une petite révolution dans un pays où, jusqu’ici, émettre un chèque sans provision pouvait conduire directement derrière les barreaux.
L’objectif affiché : moderniser les transactions financières, réduire la dépendance au cash, et restaurer la confiance dans les moyens de paiement.
Mais cette réforme répond-elle vraiment aux inquiétudes du monde des affaires ?
Va-t-elle réduire l’explosion des incidents de paiement, près d’un million en 2024 ?
Et surtout, cette dépénalisation ne risque-t-elle pas d’encourager certains abus ?
---------------------------------------------------
Deuxième sujet : Paiements du futur : la grande transformation pilotée par Bank Al-Maghrib
On va s'intéresser à un chantier stratégique piloté par Bank Al-Maghrib : la transformation en profondeur des infrastructures financières et des systèmes de paiement au Maroc. Digitalisation, cybersécurité, virement instantané, souveraineté monétaire, inclusion financière… le rapport 2024 de BAM montre un pays qui accélère pour moderniser ses flux financiers, sécuriser ses transactions et préparer l’arrivée des nouvelles technologies, jusqu’à une éventuelle monnaie numérique de banque centrale.
Derrière les chiffres, explosion du virement instantané, montée en puissance du SRBM, renforcement des systèmes de compensation, c’est un modèle financier entier qui se réinvente, avec un objectif : rendre les paiements plus rapides, plus sûrs et accessibles à tous, tout en consolidant la souveraineté monétaire du Maroc.
lun. 01 déc. 2025
00H47m
Deux mois après les manifestations de la GenZ 212 : qu’ont-elles vraiment changé ?

Premier sujet :

Il y a deux mois, les manifestations menées par le collectif GenZ 212 ont surpris par leur ampleur et leur organisation 100% numérique. Des milliers de jeunes Marocains, coordonnés en ligne, ont exprimé un ras-le-bol profond : un sentiment d’injustice générationnelle, le manque de perspectives, et la conviction que certaines priorités nationales — notamment les investissements liés au Mondial 2030 — ne répondent pas à leurs urgences : éducation, santé, emploi, corruption.

Mais deux mois plus tard, une question domine : qu’est-ce que ce mouvement a réellement apporté ?

A-t-il laissé une trace durable dans le débat public, les orientations budgétaires ou les politiques publiques ? Ou n’a-t-il été qu’un sursaut ponctuel ?

Invités Ismail Bargach, cofondateur de WafR et Abdelghani Youmni, économiste, spécialiste des politiques publiques.

----------------------------------------------------------------------

Deuxième sujet : Inflation en baisse : les Marocains vont-ils vraiment retrouver du pouvoir d’achat ?

L’inflation est enfin retombée au Maroc. Les prix augmentent moins vite, les tensions sur certains produits se stabilisent, et les indicateurs officiels parlent d’un retour à la normale. Sur le papier, c’est une bonne nouvelle. Mais dans la vie quotidienne des Marocains, une question persiste : si l’inflation baisse, pourquoi ne sent-on toujours pas d’amélioration dans le porte-monnaie ?

Car la réalité, c’est que la baisse de l’inflation ne signifie pas que les prix redescendent, seulement qu’ils augmentent moins vite. Or, après deux ans de hausse quasi continue, les ménages restent sous pression : alimentation, logement, transports, services… le coût de la vie reste élevé.

Autre enjeu : les salaires, eux, ne suivent pas au même rythme. Et malgré les révisions du SMIG, des mesures de soutien et les négociations sociales, la hausse du revenu disponible reste limitée pour une grande partie de la classe moyenne et des foyers modestes.

Alors aujourd’hui, on pose la question centrale : le Maroc entre-t-il dans une vraie phase d’amélioration du pouvoir d’achat, ou dans une simple accalmie statistique ?

Et surtout : qu’est-ce que cela va changer — ou ne pas changer — pour les ménages ?

jeu. 27 nov. 2025
00H45m
Faut-il faire confiance à l’IA dans les RH de nos entreprises ?
Premier sujet : 
L'intelligence artificielle (IA) transforme profondément les ressources humaines au Maroc. Entre automatisation du recrutement, outils de présélection, évaluation des compétences, et même prédiction des performances, les RH se réinventent. Pour les entreprises marocaines, l’IA est à la fois une opportunité (gagner en efficacité, réduire les coûts, améliorer la qualité des embauches) et un enjeu humain (biais, formation, acceptation par les équipes).
Invités : Hafid Boutaleb, expert en relations internationales et Karim Banaoui, CEO de Link Up Value
Deuxième sujet : Ukraine- Russie : qui pilote vraiment les négociations de paix ?
Nouveau rebondissement autour du plan de paix pour l’Ukraine. La semaine dernière, Donald Trump avait proposé un texte en 28 points, très favorable à Moscou. Mais après révision par les Européens et l’Ukraine, le document ne compte plus que 19 points… et cette nouvelle version est jugée inacceptable par le Kremlin
mer. 26 nov. 2025
00H44m
IA, un véritable accélérateur économique, numérique et sociétal pour le Maroc ?
Premier sujet : 
Comment l’intelligence artificielle peut devenir un véritable accélérateur économique, numérique et sociétal pour le Maroc ? Avec son partenariat stratégique avec Mistral AI, le Royaume veut former des jeunes talents, développer ses propres solutions d’IA et renforcer ses infrastructures numériques pour gagner en souveraineté. L’objectif est clair : faire du Maroc un hub africain de l’innovation et un acteur crédible en Méditerranée. Mais pour réussir, il faudra transformer l’essai : plus de compétences, plus de data centers, et une stratégie solide pour retenir les talents.
Avec Taïb Aisse, expert financier et économique 
---------------------------------------------------------
Deuxième sujet :
Le “Made in Morocco” n’est plus seulement un slogan : c’est désormais un outil politique, économique et stratégique au service de la souveraineté industrielle du Royaume. Avec le lancement du nouveau label officiel, le gouvernement veut structurer et valoriser la production nationale, renforcer la confiance dans les produits marocains, pousser l’investissement local et soutenir les chaînes de valeur.
Mais pour transformer cet élan en montée en gamme durable, plusieurs défis restent ouverts : qualité, innovation, export, compétitivité, transparence et ancrage territorial.
Le “Made in Morocco” peut-il devenir un vrai moteur de transformation industrielle, et pas seulement un argument marketing ?
Zouhair Lakhdissi, consultant digital et entrepreneur tech
mar. 25 nov. 2025
00H51m
PME & ETI : moteurs silencieux de l’économie, mais à quel prix ?
Premier sujet :
Elles ne font pas toujours la une, mais elles irriguent l’économie du pays. Les PME et les entreprises de taille intermédiaire représentent la grande majorité du tissu productif, portent l’innovation de proximité et assurent une part essentielle de l’emploi. Pourtant, derrière cette apparente vitalité, ces entreprises font face à des vents contraires qui interrogent : accès au financement, transition numérique encore inaboutie, difficultés de recrutement, pression réglementaire, sans parler de la capacité à tenir dans un environnement où les coûts grimpent et où les marchés se tendent.

À l’heure où les grands groupes concentrent souvent l’attention, comment ces acteurs plus modestes — mais tout aussi stratégiques — peuvent-ils réellement grandir, se transformer et peser dans la compétition économique ? Qu’est-ce qui freine leur montée en puissance ? Et surtout, quelles solutions concrètes existent pour libérer le potentiel de ces moteurs souvent silencieux de la croissance ?
Invités: Hicham El Bayed, professeur d’économie et Mehdi Alj, expert en stratégie, organisation et performance, fondateur d’Innolia
--------------------------------------------------
Deuxième sujet : Fuite des cerveaux : comment retenir les talents marocains ?
Le Maroc voit partir de plus en plus de talents qualifiés : médecins, ingénieurs, techniciens, chercheurs, étudiants brillants… Une dynamique qui s’accélère et qui pose une vraie question de souveraineté. Car si ces profils choisissent l’étranger pour de meilleures conditions de travail, des salaires plus attractifs ou des perspectives de carrière plus rapides, leur départ laisse des secteurs clés sous tension : santé, numérique, recherche, enseignement supérieur.

Pourquoi le pays n’arrive-t-il plus à retenir ses compétences ? Quelles conséquences pour l’économie et pour les services publics ? Et surtout, que faudrait-il mettre en place pour stopper cette fuite et redonner envie aux talents de construire leur avenir ici ?
lun. 24 nov. 2025